Des traces de frein visibles

ACCIDENT. «C’est dur à dire. Il y a des traces de frein. Le monsieur a-t-il eu un malaise? On ne le sait pas. Sa chaîne n’était pas déraillée. Y a-t-il quelque chose qui a barré ? C’est sûr qu’il est tombé, mais pourquoi il est tombé, ça, on ne le sait pas», relate-t-elle. Le fils du cycliste l’attendait au chalet du club de ski de fond La Tuque Rouge. Voyant qu’il ne revenait pas, il a rebroussé chemin et a alors vu que les secours venaient en aide à son père.

Elle évalue que la côte est dangereuse. «Il ne faut pas que tu la descendes vite, parce que si tu la descends vite, tu n’es pas capable de freiner au stop, en bas» .

L’autre dame, celle qui est restée auprès du blessé, s’explique mal ce qui a pu arriver. «C’est dur à dire. Y a-t-il eu un problème technique, un animal qui a surgi ?, s’est-elle demandé. Parce que même si on est conscient du danger, si on se laisse aller dans la côte, on n’est pas sûr de pouvoir freiner à temps en bas.»

Interrogée à ce sujet lundi, la Sûreté du Québec indique ne pas être intervenue dans ce dossier. Elle n’a pas été appelée sur les lieux de l’accident et n’a institué aucune enquête.

Le 9-1-1

Pour celle-ci, appeler le 9-1-1 a été ardu. «On leur disait de dire aux ambulanciers de La Tuque que nous étions dans la côte à Ti-Bert, mais ça leur prenait une adresse… Ça a pris une demi-heure facilement avant que les secours arrivent. Aussi, pourquoi ils n’ont pas appelé la police?»