Deux anciennes employées du Sanatorium émues de le voir revivre

NOSTALGIE. Deux anciennes employées du Sanatorium, Denise Vaillancourt et Colette Rioux observent avec joie mais surtout beaucoup d’émotion l’effervescence et le dynamisme qu’on y remarque depuis quelque temps, comme dans le village.

«Je suis arrivée en 1957 pour travailler au Sanatorium», se souvient Denise Vaillancourt. Elle a travaillé une quarantaine d’années dans ce secteur, tout comme à la Base de plein air, dont elle était directrice générale.

Texte : Larry Bernier, fier de son village

 

Texte : Inauguration du Centre du martinet ramoneur

Mme Vaillancourt compte parmi les personnes se sont beaucoup impliquées pour développer le tourisme dans la municipalité et c’est avec grande fierté qu’elle constate que la relève va dans le même sens. L’inauguration du Centre d’interprétation des habitats du martinet ramoneur lui fait grand plaisir à voir.

« Ce que je vois, ça m’émeut parce que c’est de toute beauté. Ils ont plein d’imagination et c’est ça qui va faire revivre le centre. Il y a beaucoup de sérieux, mais aussi tellement de travail dans ce qu’ils font», constate-t-elle.

Cela n’est pas sans lui faire revivre les belles années de la Base de plein air où également, les touristes convergeaient vers le Lac-Édouard. « Il y en avait du monde, ici, il y en avait des activités. Dans le temps du sanatorium, c’était la même chose, il y avait des terres cultivées. Il y a toujours eu du monde», se remémore l’ancienne mairesse du village.

Des observations que partage entièrement Colette Rioux, une ex-employée qui a travaillé de longues et belles années comme cuisinière à la Base plein air de Lac-Édouard ainsi qu’au Sanatorium. «Avec elle comme boss», dit-elle, piquant un sourire à Denise Vaillancourt. Avec leur rire complice, on devine facilement que les deux dames auraient bien des anecdotes à raconter à travers toutes ces années.

Comme celle où elles avaient parié 5 $ que Mme Rioux réussirait à passer du pâté chinois à un client de la Base plein air éméché par l’alcool, qui aurait plutôt souhaité du pâté… à la viande.

«Mon Dieu qu’on a eu du fun», lance Mme Rioux, qui est la tante de deux des actuels propriétaires du Sanatorium historique, Simon et Éric Parent.