Des bénévoles essentiels à la Guignolée

Les bénévoles répondent à l’appel, mais, veut, veut pas, on a besoin de relève. « Il y en a qui sont là depuis aussi longtemps que moi, soit depuis 13 ans et même plus», n’hésite pas à faire observer Martine Caron».

Dans ses objectifs, Martine Caron signale celui de faire connaître la Guignolée aux jeunes «parce que nos jeunes, on ne les voit pas tous venir nous aider».

Depuis l’an dernier, le Centre d’Amitié autochtone s’implique pour donner un nouveau souffle à la collecte de denrées. «La Maison de jeunes est avec nous depuis des années. Le foyer Mamo et la Petite Pasto s’impliquent aussi », signale la coordonnatrice.

Outre Ville de La Tuque, les 52 trajets parcourus par les bénévoles couvrent La Croche, la Bostonnais, Parent, Lac-Édouard, et Lac-à-Beauce. Wemotaci a également formulé des demandes l’an dernier pour des paniers de Noël.

«Ça prend 160 bénévoles pour dire qu’on couvre tous les trajets», évalue Martine Caron. Tant les gens sur la route que ceux qui placent la marchandise dans le sous-sol de l’église St-Zéphirin, aucun effort n’est négligeable dans cette quête de soulagement de la misère.

Denis Cantin, Paulin Renaud, Claude Pronovost, Ginette Pronovost, Carmen Déziel, Alfred Cadieux et Nicole Moisan composent le comité qui la seconde. Paul Naud, propriétaire du marché IGA, sera le président d’honneur de la Guignolée 2015.

Faire connaître la Guignolée

Alors que plusieurs organismes se tournent vers le web et les réseaux sociaux, les bons vieux moyens traditionnels s’avèrent pleinement efficaces pour rejoindre l’équipe de bénévoles de la Guignolée. Liste en main, Martine Caron sait qui fait quoi dans la collecte de denrées. «J’ai fait la tournée de téléphones et je crois que j’en ai seulement 4 qui ne sont pas revenus cette année», relate-t-elle.

C’est la même chose pour la cueillette d’aliments. Le bon vieux bouche à oreille fait le travail. «Il y a des gens qui sont tellement habitués qu’ils vont même nous appeler pour nous demander d’aller chercher des denrées», observe Mme Caron.

De quoi se composent les paniers ?

On retrouve majoritairement dans les paniers distribués du beurre d’arachide, fromage, œufs, pain, lait, pommes de terre, carottes, bœuf haché, pâté à la viande, sucre et farine ainsi que dinde ou jambon, dépendamment des années.