3 000 $ amassés à La Tuque pour le cancer du sein à La Tuque

CAUSE. Lorsqu’elle a accepté de collaborer au projet de calendrier du cancer du sein de TC Media, Suzie Hébert avait une petite idée de la tâche qui l’attendait, sans toutefois se douter que ce projet allait susciter un intérêt aussi vif dans la région.

Représentante du Haut-St-Maurice parmi les personnalités impliquées dans ce projet, elle a non seulement largement dépassé l’objectif de vente des calendriers, mais elle a aussi soulevé un autre point : la sensibilisation face à cette cause. En plus de présenter 12 modèles féminins pour la cause du Centre du sein le ruban rose de Shawinigan, le calendrier met à l’avant-plan des femmes qui luttent ou qui sont en rémission de la maladie.

«Lors de la prise de photos, Rachel Frigon (directrice régionale de TC Media) nous avait dit qu’on avait 50 calendriers à vendre chacune», lance Mme Hébert. Elle n’allait sans doute pas se douter que ça allait se vendre comme des petits pains chauds.

La «Suziemania»

En tout, Suzie Hébert a vendu 225 calendriers. «C’est la «Suziemania», lance-t-elle, en riant.

Dès la publication de la nouvelle dans L’Écho de La Tuque, la demande a fortement dépassé ce qu’elle aurait imaginé. «Je disais aux autres femmes : si vous avez de la difficulté à les vendre, laissez-moi des calendriers, je vais vous les vendre».

Son implication dans l’école de danse qu’elle dirige, son travail chez Charles Morissette inc et son sourire contagieux, voilà autant d’éléments qui en ont fait une excellente ambassadrice pour la cause.

Elle est donc partie du lancement du calendrier, à Shawinigan, avec trois boîtes de 75 calendriers qui ont tous trouvé preneur. «C’est incroyable combien les gens sont généreux», se surprend-elle encore.

Puisque le coût d’achat du calendrier était sur la base d’un don volontaire, elle a réussi à amasser 3 000 $ pour le Centre du sein Ruban Rose, de Shawinigan, organisme sans but lucratif qui offre un soutien aux personnes touchées de près ou de loin par le cancer du sein.

La cause

Au-delà de l’argent amassé, il y a la cause. Ce à quoi elle tient par-dessus tout, c’est de montrer aux femmes aux prises avec le cancer du sein peut s’en sortir. C’est l’essence même de son implication.

«Dès que j’ai su que j’avais le cancer, il y a des gens qui m’ont dit que ça allait bien aller. C’est toujours stressant parce qu’on s’en va vers l’inconnu. Tout ce que je veux faire, c’est donner au suivant».