Elle n’a pas accès au transport du matin pour ses enfants

TRANSPORT. Une mère de famille du secteur de la rue des Cèdres, dans le secteur sud de La Tuque, Cynthia Fortier, n’est pas en mesure d’obtenir de la Commission scolaire de l’Énergie du transport scolaire soir et matin pour ses enfants qui fréquentent l’école primaire Jacques-Buteux.

Celle-ci, qui a la garde de ses enfants une semaine sur deux, ne peut compter que sur le transport du soir par autobus, la Commission scolaire ne pouvant offrir celui du matin à ses enfants.

Elle se désole de la situation, d’autant plus que cette travailleuse sur les quarts de travail se voit dans l’obligation d’assurer elle-même le transport de ses enfants vers l’école Jacques-Buteux, chaque matin. Cela lui cause des maux de tête, principalement s’il arrivait qu’elle ne puisse pas avoir accès au véhicule de son conjoint.

Le directeur général de la Commission scolaire de l’énergie, Denis Lemaire, explique à TC Média que pour le calcul du transport scolaire, on doit composer avec une adresse principale. Dans ce cas –ci, c’est celle du père de l’enfant, au rang Beaumont, qui prévaut et l’école qui y est assignée est Jacques-Buteux.

« Pourtant, l’autobus passe devant notre secteur», déplore Mme Fortier, qui aimerait bien qu’une solution soit trouvée.

L’autobus ce qui passe dans ce secteur, indique Denis Lemaire, est dans le circuit qui se rend à l’école Centrale. Il n’y a pas de possibilité de pouvoir profiter de transfert vers Jacques-Buteux si l’autobus qui va à cette école est déjà parti au moment où arrive celui qui va à l’école Centrale.

«On ne peut pas faire 2,5 kilomètres à un autobus plein d’enfants pour aller chercher un élève, une semaine sur deux», tranche Denis Lemaire.

Comme solution de remplacement, il a proposé de pouvoir dépanner Mme Fortier, via un autobus qui passe à 2,5 kilomètres de chez elle, soit à l’ancien restaurant PFK, sur le boulevard Ducharme. Cela l’oblige tout de même à trouver du transport pour se rendre jusque là.

« Selon la règle du transport scolaire, c’est un service optionnel pour une deuxième adresse. Si le circuit se fait, s’il y a de la place, on peut dépanner les gens», fait également observer M. Lemaire. Le transporteur scolaire ne peut rien faire non plus.

Le cas a été commenté sur Facebook, où Mme Fortier a publié une annonce pour tenter de trouver du transport pour ses enfants. Les messages de sympathie à son endroit se sont faits nombreux : il a même été suggéré de regrouper des parents vivant la même problématique afin de trouver une solution.