Une expédition pour découvrir la vallée de la Batiscan

ÉCONOMIE LOCALE. Du 7 au 14 août, un groupe de sept marcheurs partiront à la découverte de la vallée de la Batiscan en train, à pied et en canot. De Lac-Édouard à Batiscan, les gens sont invités à sillonner les routes et sentiers en leur compagnie.

Cette expédition est une initiative du mouvement Slow Food Vallée de la Batiscan. Le but est d’étudier le territoire et de faire connaître les richesses créées à partir des compétences locales. «On fait la partie nord en train et le canot sur le lac Édouard», indique Johane Germain, présidente de Slow Food Vallée de la Batiscan.

«Le maire Larry Bernier va nous présenter le Sanatorium et des gens de la Seigneurie du Triton vont venir nous chercher en bateau, ajoute-t-elle. On fait en moyenne 12 kilomètres par jour. On met en valeur tout ce qu’il y a sur le territoire. Parmi les entreprises, on retrouve Pranasens, Belle à croquer, Campanipol et Manitou Mushers à Sainte-Thècle.»

Le mouvement Slow Food

Le mouvement Slow Food Vallée de la Batiscan a vu le jour il y a 10 ans. «J’ai créé un projet qui est devenu très vite collectif pour le développement de la vallée de la Batiscan, explique Mme Germain. C’est un développement pour et par les gens de la vallée de la Batiscan.»

«Le but de mon projet, c’était une augmentation de la biodiversité dans la vallée de la Batiscan et de sensibiliser les gens à l’importance de manger et d’acheter local, poursuit cette dernière. Je voulais faire de la vallée de la Batiscan une zone écogastronomique. Je voulais que les gens prennent conscience de la beauté et de la richesse du territoire. Je voulais les convaincre que cette beauté peut être lucrative.»

Concertation des entrepreneurs

10 ans plus tard, Mme Germain constate que les entrepreneurs ont adopté le mouvement Slow Food et la philosophie qui s’y rattache. De plus en plus, ils travaillent ensemble pour développer l’écotourisme dans la vallée. Par ailleurs, quelques entrepreneurs travaillent à la création un site web pour mettre en valeur les attraits le long de la Batiscan.

«On a évalué le potentiel de développement écotouristique de la vallée de la Batiscan. Le résultat, c’est qu’il y a un potentiel, pour autant que l’on travaille sur une vision de rivière. Une rivière, une histoire, un terroir. Il faut fédérer les administrations des quatre territoires de la vallée. Il faut que ce soit harmonisé. On travaille divisé. C’est pour ça qu’on doit s’unir pour travailler ensemble», croit Johane Germain.

Des retombées pédagogiques

Le Cégep de Trois-Rivières collabore avec les gens du mouvement Slow Food Vallée de la Batiscan. En effet, on apprend aux futurs diététistes ce qu’est le mouvement Slow Food.

Vers un mouvement Slow Food Mauricie

Johane Germain et son équipe ont entrepris des démarches pour élargir le mouvement