Encore un vol au Sanatorium de Lac-Édouard

VOL. Décidément, l’équipe du Sanatorium de Lac-Édouard ne joue pas de chance. Elle vient de solliciter l’aide du public pour retrouver des individus qui se seraient introduits au Sanatorium la nuit du 22 août et celle du 3 septembre.

«Une récompense sera offerte si des informations nous permettent de retrouver des objets qui nous ont été volés la nuit du 3 septembre (Cloueuse à air, fusil à peinture, scie mécanique Stihl, huille à scie mécanique…) En raison de ce vol, nous sommes peinés de vous annoncer que nous ne pourrons probablement pas finir de peinturer les bâtiments agricoles cette année. Nous nous sommes fait voler un fusil à peinture essentiel au travail, ce qui occasionnera des délais supplémentaires alors que le beau temps achève. Nous venons de louer à fort prix une nacelle pour peinturer les parties hautes des bâtiments, mais en raison du vol nous ne pouvons plus travailler. Nous espérons donc que la population nous aidera à retrouver les responsables de ce crime. C’est très décourageant pour nous de travailler si fort et de devoir mettre notre chantier en veilleuse à cause de voyous qui n’ont rien d’autre à faire de leur vie…»- peut-on lire sur la page Facebook du Sanatorium.

Un des propriétaires du Sanatorium de Lac-Édouard, Simon Parent, a confié à TC Média que les vols perpétrés sont des petits vols, mais lui compliquent la vie à un moment où sont effectuées d’importantes rénovations à l’entreprise.

Sans préciser lesquelles, il a indiqué à TC Média que des mesures de sécurité supplémentaires seront prises pour éviter que ça se reproduise. Déjà, une douzaine d’individus ont été attrapés par la Sûreté du Québec, après des introductions par effraction.

« Quand l’alarme part, c’est sûr que tu te fais prendre, car il y a juste un chemin qui mène à Lac-Édouard».

Le Sanatorium invitait la population à transmettre de l’information de façon anonyme en communiquant avec la Sûreté du Québec de La Tuque ou directement sur Facebook, avec un message privé.

Avant de mettre en ligne, on notait plus de 400 partages du statut Facebook du Sanatorium, avec des photos de gens qui s’y seraient présumément introduits.