Aucun impact pour La Tuque

DÉCHETS. Le conflit qui sévit actuellement à la Régie de gestion des matières résiduelles de St-Étienne-des-Grès n’aura aucun impact que pour le citoyen, assure Ville de La Tuque.

Quelques citoyens avaient communiqué leur inquiétude à TC Media puisque dans le sud de la région, il est question que les déchets ne puissent carrément plus être ramassés en raison de ce conflit. Ce ne sera pas le cas à La Tuque.

« Il n’y aura aucune interruption de cueillette de déchets. La différence pour La Tuque, c’est que nous ne sommes pas membre de la Régie. Nous sommes des clients et nous ne sommes pas impliqués dans le conflit», expliquait TC Media Hélène Langlais directrice des communications de Ville de La Tuque. Contrairement à d’autres municipalités qui doivent disposer des ordures directement au centre de St-Étienne-des-Grès, La Tuque est dotée d’un site de transbordement, au Centre de transfert des matières résiduelles, où les camions vont porter le contenu des bacs verts.

Si la Régie avisait La Tuque qu’elle ne pouvait plus recevoir les déchets provenant des camions du Haut-St-Maurice, la ville aurait à ce moment à trouver un plan B et envoyer les déchets ailleurs.

«Le seul impact que ça pourrait avoir, c’est au niveau du coût du transport des déchets», poursuit Mme Langlais, selon laquelle on ne parlerait pas nécessairement de gros coûts supplémentaires.

« De toutes les municipalités de la Mauricie, c’est La Tuque qui a le moins que d’impact par rapport à ce qui se passe présentement. On en a un quand même, dans le sens où si on ne peut être client de St-Étienne-des-Grès, type il va falloir aller ailleurs pendant un certain temps», a aussi fait savoir Mme Langlais.

La ville est actuellement en discussion avec la Régie de gestion des matières résiduelles pour voir ce qui arrivera. La Tuque a un jeu de quelques jours si une interruption de service survenait à St-Étienne. «On n’est pas mal pris. On peut s’organiser pendant quelques jours, en accumuler un peu et par la suite décider où on va les envoyer», fait savoir Mme Langlais.

Parmi les options, il y a des sites du Saguenay-Lac-Saint-Jean ou du Centre-du-Québec.