Construction d’un complexe de 100 unités d’hébergement à Parent

ÉCONOMIE. Tel que TC Media l’annonçait en exclusivité, le groupe Rémabec a rencontré une quarantaine de résidents du secteur Parent de Ville de La Tuque afin de leur faire connaître ses projets en hébergement pour les travailleurs de la scierie de cette localité.

Ainsi, il a été possible d’apprendre qu’un complexe de 100 unités d’habitation sera construit à proximité de l’usine de sciage. L’assemblée d’hier avait pour but de changer le zonage de ce secteur pour permettre la nouvelle construction.

« On avait un problème de rétention de la main-d’œuvre à Parent. C’est la première raison pour laquelle on en est venu à développer un projet comme celui-là», explique à TC Media Pierre-Ollivier Lussier, directeur des communications au groupe Rémabec. En toile de fond, il y a le fait que le groupe Rémabec souhaite que cette usine devienne encore plus productive et viable à long terme.

« Il y a des projets et c’est certain que d’avoir cette installation d’hébergement sera une plus-value pour la réalisation de ces projets» a-t-il poursuivi.

«Ça va bien, ils ont investi dans le «moulin» et ils veulent investir encore. Il y a d’autres projets sur la table. C’est positif», lance Sylvie Lachapelle, conseillère municipale du secteur de Parent, visiblement heureuse de cette nouvelle.

L’entreprise a allongé 4 M$ pour moderniser sa scierie de Parent, ce qui n’est pas sans rassurer les résidents de ce secteur. L’an dernier, 1,7 M$, puis 2 M$ cette année sont injectés dans la mise à niveau de séchoirs, écorceurs et bouilloires.

« On espère que les gens qui vont venir travailler vont aimer cela et puis se dire : on va louer quelque chose ou se bâtir», souhaite Mme Lachapelle. De cette façon, ça fera plus de jeunes sur place pour agrandir la clientèle de l’école Notre-Dame de l’Assomption qui compte actuellement une vingtaine d’élèves. Les Parentois auront donc à se prononcer sur ce changement de zonage, mais si tout va comme prévu, la construction du nouvel immeuble, au coût de 3 M$, pourrait se réaliser en 2016 avec une première levée de terre «à court terme».

Lors de l’acquisition de l’usine, l’an dernier, Rémabec dit avoir été clair dès le départ : le groupe veut opérer à long terme les usines qu’il a achetées en Mauricie, pour en faire des réussites. Un baume qui sera rafraîchissant pour une région qui a souvent été affectée par des fermetures de l’usine, dues à une crise forestière qui a été cruelle.