Des commerces qui se disent responsables

VAPOTAGE. Robert Belleville, propriétaire de Vapo-Délice, assure que le type de commerce qu’il exploite est responsable. « Pour entrer dans nos boutiques, ça prend 18 ans. Avant même qu’ils passent la loi, on le faisait déjà», donne-t-il en guise d’exemple.

«On n’est pas là pour vendre à tout prix des produits, on est là d’abord pour conseiller le client», clame pour sa part un représentant de la succursale de La Tuque de VAP-04.

Plutôt que d’être calquée sur celle encadrant le tabagisme, Robert Belleville pense qu’une loi régissant le vapotage aurait dû être mieux planifiée pour être adaptée aux réalités de cette industrie.

M. Belleville relevait une étude britannique de 2015 démontrant que le vapotage est 95 % moins dommageable que la cigarette traditionnelle sur la santé. Ce dernier prétend que les britanniques ont établi que c’est le meilleur moyen de mettre fin au tabagisme. Mais attention aux produits faits maison dans n’importe quelles conditions, prévient le propriétaire de Vapo-Délice. «L’Electronic Cigarette Trade Association of Canada (ECTA) a des normes», rappelle-t-il.

Tout comme M. Belleville, Mylène Lapointe, détentrice de Nico-Vap à La Tuque, remarque que les clients qui utilisent les services de son entreprise sont des fumeurs souhaitant abandonner le tabac. Elle craint qu’éventuellement, le gouvernement trouve un moyen d’augmenter les taxes sur les produits de vapotage.

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