Des employés de Rio Tinto Alcan ont fait le bon choix

L’été dernier, l’École forestière de La Tuque (EFLT) a mis sur pied un programme personnel pour les travailleurs de Rio Tinto Alcan de Shawinigan. Certains d’entre eux se sont inscrits au programme et aujourd’hui, ils ne regrettent pas leur décision suite à l’annonce de la date de fermeture devancée de l’usine shawiniganaise.

L’École forestière de La Tuque (EFLT) a offert un plan intéressant aux gens de Rio Tinto Alcan de Shawinigan, comme le raconte le directeur de l’EFLT, M. Gilles Renaud: «Actuellement, nous avons formé un groupe qui suit une formation au DEP (Diplôme d’études professionnelles) en Conduite de machinerie lourde en voirie forestière et ce sont exclusivement des gens de l’Alcan qui y participent. Ce sont des travailleurs qui veulent se relocaliser et se replacer dans ce domaine-là. Huit sont inscrits au cours et ils organisent leur horaire de vacances pour concorder avec leurs études. De notre côté, on essaye de modeler notre programme de formation à leur réalité. Ils travaillent en même temps qu’ils complètent leur DEP. C’est un service offert sur mesure.»

Le cours se donne à Shawinigan et il s’agit d’un DEP de 630 heures. Il devrait se terminer le printemps prochain. Il ajoute: «L’été dernier, 8 ont décidé de s’inscrire et la date de fermeture de l’usine a été devancée. Ces huit personnes étaient vraiment contentes, tandis que d’autres nous disent  »j’aurais dû m’inscrire ». La pratique se fait à Hérouxville et les cours théoriques se donnent à Shawinigan.»

Les inscriptions à l’EFLT sont à la hausse maintenant que la crise de l’industrie forestière tire à sa fin: «De façon générale, nous avons constaté une croissance sur le plan des inscriptions depuis quelques années. Nous avons des DEP à la mode ici dans le domaine forestier. Par contre, nous n’avons pas la main d’œuvre nécessaire, par exemple, dans le DEP – Aménagement de la forêt, pour faire face à la reprise. Les gens ne viennent pas s’inscrire et ils n’ont pas compris que  »c’est reparti » dans le secteur du bois», ajoutait M. Renaud.