Des moustiques et mouches noires à la tonne cet été

ENVIRONNEMENT. Les conditions météorologiques printanières ont été très favorables à la prolifération de moustiques et mouches noires.

Les larves de mouches noires, qui se développent dans les rivières et les ruisseaux, ont été favorisées par de bons débits cet hiver, et par l’absence de frasil, ce qui peut les décimer. La première vague de mouches noires adultes confirme ces bonnes conditions, et dans certaines localités la nuisance atteint des niveaux élevés (jusqu’à 1 500 mouches noires capturées en cinq minutes!). La deuxième vague de mouches noires, maintenant sur le point d’émerger, s’annonce également forte en raison des débits élevés et de l’eau qui reste fraîche.

Les moustiques ont également profité des conditions météo. Les mares de fonte des neiges et les rives de cours d’eau inondées ont été étendues, et ne se sont pas asséchées rapidement, ce qui a donné tout le temps aux larves de moustiques de se développer et d’émerger sous forme d’adultes. Certaines régions du Québec connaissent une nuisance record ce printemps, avec plus de 2 000 moustiques capturés en cinq minutes.

La période critique s’en vient

Si le nombre de mouches noires et de moustique semble déjà élevé, il n’en demeure pas moins que la période critique s’en vient. Normalement, elle commence avec les vacances scolaires et les fêtes nationales.

Afin de limiter la nuisance de ces insectes piqueurs, l’entreprise trifluvienne GDG Environnement a déjà commencé à mener des opérations de contrôle biologique dans quatre municipalités en Mauricie et au Centre-du-Québec: Shawinigan, Trois-Rivières, La Tuque et Drummondville.

Ces opérations se sont déroulées normalement, malgré le couvert neigeux prolongé qui a compliqué les interventions. «La nuisance résiduelle est parfois plus élevée ce printemps, mais le pourcentage de réduction reste constant», a fait savoir l’entreprise, qui a mis en place une stratégie qui vise à optimiser les résultats d’ici le début officiel de l’été.

Zika, virus du Nil occidental et les autres

Par ailleurs, on a beaucoup parlé de moustiques cet hiver, avec le virus Zika qui vient de se joindre à ceux du chikungunya et de la fièvre dengue dans les régions tropicales. Mais n’oublions pas le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme qui sévissent maintenant au Québec. Il faut en réduire le risque en se protégeant par des répulsifs et des habits appropriés, tout en restant vigilant pour la présence de tiques ainsi que pour des traces de piqûres.

 

SOURCE: GDG Environnement