Rémabec achète la division forestière de Kruger

Le groupe Rémabec s’est porté acquéreur des actifs de la division forestière de Kruger. La transaction vise les actifs d’Industries Parent inc. qui comprend la scierie de Parent et l’usine de rabotage et d’aboutage de Trois-Rivières ainsi que les actifs de deux usines de Gérard Crête et Fils, soit la scierie de St-Roch-de-Mékinac et l’usine de rabotage de Saint-Séverin.

Rémabec a indiqué que les activités de récolte et de transformation des quatre usines se poursuivront: les 300 emplois liés à la production dans les usines sont donc maintenus. Le montant de la transaction entre les deux entreprises n’a pas été dévoilé.

Quant à lui, le Conseil des Atikamekw d’Opitciwan s’est opposé formellement à cette vente. Il a rappelé que leur communauté possède des droits sur le Nitaskinan qui obligent notamment le gouvernement et les utilisateurs du territoire à obtenir son consentement. La communauté d’Opitciwan a réitéré son intention de récupérer les volumes de bois de l’usine de Parent qui sont nécessaires pour assurer la pleine occupation de la scierie d’Opitciwan qui n’opère qu’à la moitié de sa capacité. Le contrat d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF) de la scierie de Parent représente de 380 000 m3 de bois. Opitciwan rappelle que 70% de l’approvisionnement du CAAF de la scierie de Parent est situé sur son territoire ancestral, le Nitaskinan.

FIGURE DE PROUE: La Tuque prend la relève d’Orléans Express

Un peu plus et La Tuque se retrouvait isolée en termes de transport interurbain avec l’arrêt des opérations, en région, du transporteur Orléans express. La firme, dans un élan de rationalisation de ses activités, a abandonné certains tronçons de routes dont celui de La Tuque vers le sud de de la région.

Le conseil municipal André Mercier n’a fait ni une ni deux et a pris en main et le projet de doter la Tuque d’un nouveau service intermunicipal de transport, vers Trois-Rivières. Les semaines suivantes auront donné raison l’initiative du président de la corporation de transport adapté du Haut-St-Maurice.

«Nous avons une moyenne de 14 transports par jour. C’est plus que ce qu’Orléans Express faisait. Ça nous donne une moyenne de 56 transports par semaine, sur quatre jours d’opérations, comparativement à 42 pour Orléans, sur 7 jours d’opérations», indiquait M. Mercier, quelques semaines à peine après le lancement du nouveau service.

Le projet semble appelé à se poursuivre: le ministre des Transports du Québec, Robert Poeti a indiqué cet automne qu’il était disposé «à poursuivre le financement des organismes qui ont pris la relève d’Orléans Express laquelle a abandonné des itinéraires en raison de problèmes de rentabilité».