Offres acceptées par le local 34

Les syndiqués du local 34 ont accepté les offres de Rock Tenn : 77% se sont prononcée en faveur, alors que 23% ont voté contre. Le taux de participation : 94%.

Le président Luc Pelletier est satisfait du vote, d’autant plus qu’il vient rétablir la paix syndicale jusqu’à la fin août 2019. Il y a un an et demi de passé dans le nouveau contrat de travail de six ans.

«C’est un très bon dénouement. On a eu une bonne participation. Dans les derniers jours, on le voyait, il y a des gens qui croyaient qu’on aurait pu avoir plus. Mais le prix à payer pour avoir davantage aurait peut-être été plus élevé que ce qu’on a obtenu», indique M. Pelletier. Il entend par là les dommages collatéraux causés par un arrêt de travail prolongé, auprès des autres groupes syndicaux et des commerces de La Tuque.

La question du fonds de retraite, dit temporaire, est réglée jusqu’à la août 2020. «Ce que ça implique, c’est que si on négocie en retard comme ce fut le cas ici, les gens qui vont atteindre l’âge de la retraite, même s’ils sont hors contrat, vont pouvoir s’en aller», poursuivait M. Pelletier.

Entre autres points,  l’offre prévoit un boni de signature de 4 500 $, un montant forfaitaire au premier septembre 2015 et 2016, une augmentation salariale de 2,5 % au premier septembre 2017 et de 2 % un an plus tard. Des contributions supplémentaires au régime de retraite à cotisations déterminées et six congés mobiles de 12 heures pour les employés sur les équipes de production sont aussi prévus. Elle devait être acceptée avant mercredi 17 h, sans quoi l’offre précédente de Rock Tenn, moins généreuse, serait revenue sur la table.

Il reste à fixer les modalités du retour au travail avec les dirigeants de Rock Tenn pour voir quand les employés retourneront à l’usine. «Demain (mercredi) soir, on trouve ça un peu serré, mais peut-être jeudi matin. Mais on va voir ça avec eux», de préciser Luc Pelletier.

Sur Facebook, le syndicat Unifor, local 530» a indiqué «que l’usine sera en mode inverse d’hivernation à compter de minuit» et que les travailleurs allaient être rappelés au cours des prochaines heures.