La Tuque sans fil sollicite vos dons

WI-FI. Dans un effort pour mousser sa campagne de financement, La Tuque sans fil (LTSF) a produit un dépliant visant à informer les gens sur l’avenir incertain du réseau. «Il cessera d’exister le 24 juillet si nous ne pouvons renouveler le contrat de fibre optique», précise Jennifer Olsen, directrice de la Corporation de développement communautaire (CDC)

Le message est donc on ne peut plus clair. La population doit donner pour que le réseau survive. Depuis 2008, où le projet a vu le jour, jusqu’à aujourd’hui, plus de 90 000$ ont été investis. 68,000 $ l’ont été par le Centre local de développement en 2011, au moment où le projet se concrétisait.

Ce n’est qu’à l’automne 2013 que sont présentées les premières données du réseau qui confirment que du 18 septembre au 17 octobre, soit un mois, 5149 appareils ont transféré de l’information. En mai 2014, ce sont 6142 appareils qui se sont branchés sur le réseau LTSF. «Selon la Chambre de commerce, ses membres sont indifférents à cette offre de service. La ville affirme que LTSF n’est pas viable et que le montant annuel de 3 358 $ demandé est substantiel. Elle refuse de participer», déclare Mme Olsen.

«Le réseau de LTSF offre un accès Internet sans fil gratuit dans les endroits publics extérieurs du centre-ville, au parc St-Eugène, au parc St-Louis, au parc des Chutes, au Club de golf et curling et au Club Nautique, afin de permettre à la population, aux touristes, aux travailleurs itinérants et particulièrement à la clientèle des commerces et des organismes du centre-ville de consulter leur courriel, de parcourir le Web et d’échanger via Internet à partir de téléphone cellulaire, d’un ordinateur portatif ou d’outils mobiles tels que les iPod et iPad», souligne la directrice générale de la CDC.

Les gens qui veulent donner pour assurer la viabilité de ce service peuvent le faire en contactant la CDC au 819-523-6377. «Dites aux commerçants, à la Chambre de Commerce, à la SDC et aux élus municipaux que vous voulez conserver votre ville sans fil», demandait-elle à la population.